Des Belleville aux horizons lointains : récits d’aventures
Certains habitants de notre commune Les Belleville ont vécu des expériences extraordinaires. Découvrez un aperçu de ces aventures uniques !
Andrea, un projet hors du commun, mêlant aventure, partage et engagement
Nina Caprez, icône de l’escalade, embarque pour l’aventure la plus bouleversante de sa carrière, accompagnée par son compagnon Jérémy Bernard, photographe de sport extrême, et de leur fille Lia. La famille se lance dans un voyage au Maroc à bord d’Andrea pour un projet très personnel, à la rencontre des cultures et des grimpeurs locaux. Mais le voyage et les imprévus de la vie vont révéler leurs joies, leurs angoisses et leurs personnalités profondes. Une nouvelle voie s’ouvre, bienvenue à bord.
À l’origine de ce film, Andrea, un camion Mercedes Unimog de 1991, qui est bien plus qu’un simple véhicule. Équipé d’un mur d’escalade mobile, il sert de camp de base itinérant pour explorer, rencontrer et transmettre.
Le duo parcourt d’abord l’Europe et au-delà, partageant les valeurs du sport à travers l’escalade, notamment dans des camps de réfugiés en Grèce en 2023. Pour eux, l’escalade devient un moyen d’apporter joie et espoir, transformant un mur, symbole d’obstacle, en un pont vers la liberté. À bord d’Andrea, Nina et Jérémy vivent une aventure inspirante et humaine, alternant découvertes, actions solidaires et épanouissement personnel.
Le film Andrea, réalisé par Maxime Moulin en 2024, a été récompensé par plusieurs prix prestigieux. Parmi les distinctions, il a reçu le Prix Coup de Cœur du Jury aux Sportel Awards 2024 à Monaco. Ce prix met en avant des œuvres exceptionnelles célébrant les valeurs du sport à travers des histoires inspirantes.
Projection du film le 14 décembre 2024, à 18h30 au cinéma Les Flocons, aux Menuires. Réservez vos places : www.bellevilleairforce.com/
Teaser du film documentaire : cliquer ici
Plus d’infos :
©️ Photos Jérémy Bernard
De l’Olympe au Mont-Blanc : un voyage au cœur de l’héritage olympique, par Fabien Maierhofer
« Ce film « Retour de flamme » retrace une aventure exceptionnelle entre le Mont Olympe et le Mont Blanc, en passant par les destinations mythiques ayant accueilli les Jeux olympiques d’hiver, aux côtés de Mathieu Navillod et Vivian Bruchez. Cette année marque les 100 ans des premiers Jeux d’hiver, un anniversaire qui tombait à point pour donner du sens à ce projet ! L’objectif était de réfléchir à l’héritage olympique, et avec en toile de fond les Jeux de 2030, d’explorer ce que cet événement roi a apporté – ou pourrait encore apporter – pour construire l’avenir.
Sur un plan plus personnel, après une longue carrière chez Salomon entamée en 2001, il m’est apparu évident que je ne cherchais plus à repousser les limites du sport en termes de performance. Aujourd’hui, utiliser le ski pour traiter des sujets de société et d’actualité est une manière riche de poursuivre l’aventure audiovisuelle.
Le film sera disponible en ligne dès le 22 décembre sur YouTube. Cette œuvre, qui nous tient particulièrement à cœur, a d’ailleurs remporté cette année l’Award du Meilleur Long Métrage Hiver au High Five Festival d’Annecy. Nous espérons qu’il saura vous inspirer autant qu’il nous a transportés. »
Fabien Maierhofer
Plus d’infos :
- www.instagram.com/fabien_maierhofer/
- www.youtube.com/@FabienMaierhofer/
- www.facebook.com/fabienmaierhofer/
©️ Photos de Fabien Maierhofer
Joël Ehret : trois mois d’immersion sur l’île Tromelin
Joël ressentait le besoin de faire le point sur lui-même : un retour aux sources et à la simplicité, loin de toute pression. Il éprouvait aussi un profond désir de servir son pays dans un contexte géopolitique particulièrement tendu. Il s’est rapproché de la préfecture et a postulé pour cette mission.
Début juin 2024, il embarque pour une mission de cent jours loin de sa famille. À bord de l’Astrolabe de la Marine nationale, il met le cap sur Tromelin, une île de 1km² qui est battue par les vents, autrefois appelée « l’île de Sable ». Elle est située à 436 km à l’est de Madagascar et à environ 560 km au nord des îles de La Réunion et de Maurice. Joël est accompagné d’une infirmière, d’une agente de la Direction de l’Environnement (DE) et d’une cheffe de mission.
Sur place, l’atmosphère est singulière, mêlant modernité et rusticité. Des équipements ultra-modernes côtoient des installations rudimentaires comme une douche extérieure sans eau chaude, avec pour toile de fond l’océan Indien. Le quotidien est rythmé par un travail intense, mais dépourvu de toute pression liée aux résultats.
L’île est isolée et n’est accessible que par hélicoptère, ce qui impose une autonomie complète durant trois mois. La solitude n’est brisée que par la visite occasionnelle du Marion Dufresne, aperçu au large.
La vie sur Tromelin alterne entre activités communautaires (cuisine, ménage, nettoyage des plages, comptage des tortues…) et travaux individuels, où l’entraide entre collègues reste essentielle. Joël assure la production d’électricité, d’eau potable, la gestion des déchets, l’entretien des infrastructures, des véhicules et de la station Météo France. Tandis que ces coéquipières, l’agente DE s’occupe principalement des oiseaux et végétaux de l’île ; l’infirmière s’occupe de la gestion de l’infirmerie (vérifie que tout le matériel est fonctionnel en l’utilisant régulièrement), des congélateurs, des stocks de nourriture, de la formation aux secours des 3 autres, tandis que la cheffe gère l’administratif, les tâches communes et aide un peu tout le monde.
Joël décrit cette expérience comme un retour au rythme de la nature :
« Petit-déjeuner terminé à 6 h, sieste pour tous jusqu’à 15 h, et partie de belote le soir avant de se coucher à 21 h. Nous profitons de notre temps libre, que nous organisons selon nos envies et la météo, pour savourer ce que l’île a à offrir : quiétude, climat agréable (25 °C constants avec des alizés soufflant à 40 km/h) et proximité avec des animaux peu farouches, dans un cadre exceptionnel. »
Ces trois mois, qu’il a vécus comme une parenthèse hors du temps, ont filé à toute vitesse. Le matin du 6 septembre, le Marion Dufresne est venu les relever.
« Nous redoutions tous cet instant où nous quitterions cette bulle d’oxygène, espérant qu’il n’arriverait jamais. Et pourtant, le 11 septembre, le train me déposait en gare de Moûtiers, avec mes valises, pour un retour à la normale… ou à l’anormal ? »
Joël garde deux enseignements de cette aventure : le plaisir de la partager… et l’envie de recommencer.
En 2025, la France créera la Réserve Naturelle Nationale des Îles Éparses, qui deviendra la deuxième plus grande réserve naturelle au monde (635 000 km²), après celle des îles Australes (1 662 000 km²), intégrant l’île Tromelin dans ce sanctuaire préservé.
Plus d’infos sur l’Astrolabe (navire polaire français qui réalise des missions de souveraineté et des missions d’action de l’Etat en mer (AEM) en océan Indien et notamment dans les TAAF) : cliquer ici
Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) : www.taaf.fr
©️ Photos Joël Ehret